Wolf's Rp Cerise-Kiba

Kiba:

Londres 1867 une nuit ténébreuse et silencieuse comme il y en ait souvent à l'époque, dans une ruelle mise à l'écart de tout où l'on entendait que le claquement lointain de sabot sur le chemin, témoignage d'un attelage tardifs rentrant à l'écurie après une course de dernière minute.

S'ajoutant à cela des bruits de pas, un homme en aillons complètement ivre déambulait dans ce sombre chemin qui n'était pas éclairé par les lanternes habituelles.

S'avance vers le déchet humain qu'il représentait un jeune homme tout de noir vêtu l'on apercevait même pas son visage dans ces ténèbres...

- Belle nuit n'est-il pas?
- Certes mon seigneur, n'auriez-vous pas une petite pièce pour moi? Il fait si froid dehors et j'aimerais étancher ma soif.
- Ta soif a déjà bien assez été étanchée pour ce soir mon ami... Oui vraiment magnifique une lune sublime...

Il semblait ailleurs lorsqu'il disait ça, quelque instant plus tard le silence pesant de la ville endormie fut rompu par des hurlements d'agonie provenant de la ruelle.





Cerise:

Une silhouette féminine au loin ayant entendu le bruit s'était rapprochée et, en voyant les horreurs que lui livraient les rayons de la lune, elle en pâlit et s'enfuit à toutes jambes.





Kiba:

Le jeune homme qui avait pris une apparence mis homme mis bête entendit le bruit des pas de quelqu'un qui s'enfuient et décide alors de la pourchasser, personne de ne devais être témoins de sa chasse...





Cerise:

Elle courait le long de la route en cherchant quelqu'un, n'importe qui et s'affola quand elle entendit qu'elle était poursuivie.





Kiba:

Ce servant de ses griffes pour grimper aux murs effriter des bâtisses afin d'atteindre les toits il la dépasse sans aucun problème, reprend sa forme humaine et referme le colle de sa blouse pour cacher les taches de sang sur sa chemise après quoi il sort du coin d'une rue faisant mine de tomber sur elle totalement par hasard.





Cerise:

Inévitablement, la jeune femme regarde derrière elle et fonce dans l'homme qui venait d'apparaitre, elle ne put non plus retenir un cri et un sursaut.





Kiba:

D'une voix douce et délicate l'homme s'adressa à la jeune femme qui venait de le percuter.

- Madame calmez vous je vous en conjure, quelle est la cause de ce tourment?





Cerise:

Elle pointe la ruelle en regardant l'homme d'un air suppliant.

-Je l'ai vu je vous en conjure c'était un homme ... Non c'était ... Une bête féroce !





Kiba:

Légèrement amusé intérieurement c'est pourtant avec un calme olympien que le jeune homme répondit à la femme apeurée.

- Allons dons un monstre à Londres? Vous devez avoir lu trop de bons romans et bus trop de bon vin ma chère. Venez allons voir ce monstre voulez-vous?

Il lui propose sa main d'un regard rassurant pour l'emmener vérifier.





Cerise:

Elle tient sa main timidement et le conduit à l'endroit ou elle l'a vu sans savoir que c'était lui.

- Certes je lis beaucoup mais mes romans portent sur la romance et non sur les monstres ensuite, je ne bois jamais devin.





Kiba:

Tout en continuant de la suivre vers la ruelle.

- Vous avez tort le bon vin est excellent, mais il l'est toutefois plus encore lorsqu'on a l'occasion de le partager avec une créature aussi charmante que vous...





Cerise:

Elle s'arrête et regardait après la bête d'un air terrifiée sans écouter les paroles de l'homme qui l'accompagnait.





Kiba:

Il observait d'un air affamé la veine de son cou qui battait au rythme de son cœur affolé, et humais son délicieux parfum qui embaumait l'air.

- Peut-être que si vous aviez lu plus de roman fantastique vous sauriez qu'il ne faut jamais se laisser séduire aussi facilement par un jeune jouvenceau et emmenée dans un endroit reculé... Je suis bien triste de devoir tuer une femme aussi exquise que vous.

Il avait dit cela en ouvrant sa veste révélant les taches de sang à la jeune femme.





Cerise:

Elle hurla et recula en faisant demi-tour, courant pour la deuxième fois dans ces rues désertes.





Kiba:

Étant las de sourire après son repas l'homme décide de bouger à sa vitesse maximale lui bloquant ainsi le passage.

- Allons ma chère ne gâchez pas tout... Peut-être pourriez-vous me donner une raison de vous épargner cela enlèverait un poids à ma conscience... Si toute fois j'en étais doté.





Cerise:

- Je ne dirais rien je vous le promets mais laissez-moi partir par pitié ... Et si vous êtes si affamé vous pourriez peut-être arriver à ne prendre qu'un peu de sang?





Kiba:

- Le sang est certes appétissant mais en rien nourrissant pour une créature telle que moi, je n'ai rien à voir avec les vampires et autres chimères que l'on est pu inventer, notre race est bien supérieure... Toute fois je suis certain que vous ne direz rien sinon vous passeriez sans doute pour une folle. Je vais vous prendre du sang ça oui mais uniquement pour vous marquer de cette manière nous sera lié et je pourrais vous retrouver où que vous soyez alors évité de me trahir.





Cerise:

Elle le regardait en essayant de ne pas trembler et dégagea son cou de son écharpe et du colle de sa veste.





Kiba:

- Qu'elle est mignonne, une blessure à cet endroit ne ferait qu'éveiller des soupçons alors que s'écorcher les poignets est si vite arrivé...

Il remonta sa manche doucement déposa un baisé délicat sur le haut de sa main la retourna et planta ses crocs dans la chaire.





Cerise:

Au moment où ses crocs se plantèrent dans sa chaire elle grimaça de douleur et ses yeux ce fermirent suite à quoi elle les rouvrit et surveillas que personne ne passaient par là jusqu'à ce qu'il en ait eu assez.





Kiba:

Lorsqu'il eut terminé de s'abreuver à la source de vie le jeune homme regardas la fille dans les yeux un fin filet de sang coulant encore sur son menton.

- Je vous raccompagne très chère?

Cerise:

Elle le regardait en fixant son menton.

- Je ne pense pas que cela soit nécessaire.

Elle regarda son poignet et le frotta sur son autre main.





Kiba:

l'homme lui souris découvrant quatre crocs blanc.

- J'insiste

Il lui prit alors le poignet dans une main et dépose l'autre sur la blessure une fois retirée celle-ci c'était refermée ne laissant plus apparaitre qu'une fine cicatrice.





Cerise:

- Bon si vous insistez.

Elle ne se sentait pas vraiment en sécurité avec lui et partit en avant vers son logement.





Kiba:

S'approchant lentement derrière elle.

- J'ai pensé que vous seriez plus à l'aise chez vous pour entendre ce que j'ai à dire quitte à ce que vous soyez dans la confidence autant que vous sachiez tout.





Cerise:

Elle sursauta quand il commença à parler et se dit qu'elle allait sans doute mourir en l'emmenant chez elle mais elle ouvrit la porte à contre cœur et l'invita à entrer.





Kiba:

Il entra dans le hall sombre et bien que le manque de lumière n'aurait pas permis à un être humain normal de voir plus loin que le bout de ses pieds, il put distinguer toutes les décorations avant même qu'elle n'allume de lanterne.

- C'est très coquet chez vous.





Cerise:

Elle sursautait au moindre son de cet homme et restait le plus éloignée possible de lui en allumant la lanterne.

- Merci... c'est ainsi depuis des années...





Kiba:

Le jeune homme ferma les yeux et huma l'air environnant un sourire de délectation sur les lèvres.

- Mmmh ce parfum si subtil... Il n'y a aucun doute nous sommes belle et bien chez vous très chère.

Dit-t-il a la jeune femme et lui adressant un tout aussi large sourire, dévoilant ses crocs étincelant.





Cerise:

Elle se sentit comme si elle étouffait et son cœur cessa de battre quelques secondes, elle restait cependant naturelle sans éprouver la peur, enfin c'est ce qu'elle croyait.

- Je vis ici depuis que ma mère et mon père m'ont laissé la maison et je n'y invite jamais personne.

Elle le fusillait du regard sans même se rendre compte sur ses derniers mots et parti ranger sa veste dans la penderie de sa chambre.





Kiba:

Ne prêtant aucune attention à la courtoisie ou à l'impactes de ses mots il dis fort et clair.

- Il y as bien une odeur veille et crépie en effet mais tout comme le vin les meilleurs crus sont ceux qui ont mariné un long moment avant d'être dégusté, bien que le votre ai un goût des plus exquis mais n'ayez crainte votre jeunesse embaume et bientôt de ses murs il n'en ressortira que cela.





Cerise:

Elle ignora ses dires et revint dans la cuisine où elle prépara du thé sans faire attention a lui. Sachant qu'elle allait mourir elle n'allait quand même pas se laisser faire par cet homme arrogant.





Kiba:

S'amusant de cet air hautain qu'elle affichait et de sa peur refoulée il décida d'en rajouter une couche.

- Les vieux millésimes ont un autre avantage, au moins eux n'ont pas peur de la mort et l’acceptent après avoir eu une vie bien remplie, j'ai horreur que ma proie couine en disant "Non pourquoi moi je suis trop jeune..." Hahaha





Cerise:

Elle leva un sourcil en soupirant et ajouta des bonbons a la cerise dans un petit bocal pour accompagner me thé qui dégageait une forte odeur fruitée apportant le tout sur la table du salon.





Kiba:

S'assoyant comme un pacha dans l'un des fauteuils de velours et prenant un bonbon il regarda la jeune femme toujours aussi froide devant lui.

- Allons détendez-vous on se croirait à un enterrement.





Cerise:

Elle ne put se retenir de murmurer que c'était le cas mais n'essaya pas non plus de se rattraper, elle de tournait de façon à ne pas le voir dans le fauteuil en face d'elle et fixait le mur.





Kiba:

Il sourit de plus belle.

- Dois-je vous rappeler que j'ai juré ne pas vous faire de mal si vous coopériez? Sachez que ceux de mon espèce n'ont qu'une parole.





Cerise:

- Je ne fais rien de mal mais je ne suis pas obligée de me conduire comme votre amie ou comme si vous m'intéressiez.

Elle croqua un bonbon juste après et but un peu de thé en se brulant la langue mais ne montra en rien qu'elle avait eu mal, elle camouflait chacune de ses émotions parfaitement.





Kiba:

Éclatant d'un rire claire il dit.

- Vous m'amusez grandement très chère vraiment, cela fais longtemps qu'un humain n'avait pas eu cet effet sur moi c'est surement pour cela que je n'ai point voulu vous tuer... Ça et...

Il s'approcha d'elle et du revers de la main lui caressa le visage.

- Votre si joli minois...

Reprenant sa place il dit ensuite.

- Bien choses promises choses dues, posez-moi les questions que vous voudrez et j'y répondrais sans aucune entourloupe.

Cerise:

- Je n'ai pas de question je vous répète que vous ne m'intéressez pas.

Elle avait eu du mal à articuler ses mots cette fois-ci depuis qu'il avait posé la main sur elle rougissait légèrement et ne savait plus trop ou elle était perdant ses repères.





Kiba:

Prenant l'air d'un enfant déçu il dit.

- Allons n'essayer pas de me faire croire que vous n'êtes même pas un tout petit peu curieuse sur ce que je suis?





Cerise:

Elle répondit sur un ton froid qui glacerait le sang de n'importe quel homme.

- Ça m'avancerait à rien du tout.

Sur ces paroles elle lui tourna presque le dos en terminant son thé.





Kiba:

Sans ajouter un mot le jeune homme ce mis debout et tout en s'abaissant comme pour se mettre à quatre pattes une lente transformation ce fit au bout de laquelle il ne resta plus de lui qu'un loup au pelage noir de jais et aux yeux jaunes et profond.

Il alla près de la jeune fille qui lui tournait le dos et posa sa truffe froide et humide sur sa main pour qu'elle se retourne.





Cerise:

Elle se retourna et tomba de son siège avec de grands yeux par la surprise et ne savait plus rien dire.

À ce moment elle était incapable de cacher ses émotions elle avait peur et elle le montrait bien en ce cramponnant au siège comme si ça pouvais la protéger.





Kiba:

Le loup aux aspects à la fois sauvage et pourtant au poil soigné et brillant prit la parole de la même voix que le jeune homme.

- Voici une transformation complète c'est ma véritable apparence alors toujours pas curieuse?





Cerise:

Elle hésita et se releva en prenant le même air qu'avant en répondant simplement.

- Non





Kiba:

Légèrement agacé par son comportement le loup grogna mais un bruit suspect attire son attention dans la cuisine.

Tout en s'y rendant il dit.

- Quoi qu'il puisse se passer peu importe ce que vous entendrez si vous tenez à la vie restez ici et surtout ne venez pas voir ce qu'il se passe...





Cerise:

Évidemment elle ne resta pas là, elle approcha de la cuisine et grâce à un miroir, observa ce qu'il se passait sans se faire remarquer.





Kiba:

Comme il l'ait pensé ont les avait suivi la fenêtre de la cuisine donnant sur un escalier de secours avait été brisée mais le responsable était déjà entré.

Revenant sur ses pas il distingue dans le miroir le reflet de la jeune fille qui l'observe ainsi que derrière elle des yeux vert et luisant.

- Attention!

Dit-t-il en bondissant au travers de la trajectoire du loup qui fonçait sur elle.

Les deux animaux roulèrent sur le sol et se regardèrent en chien de faillance près à bondir à nouveau.





Cerise:

Elle fit tomber le miroir qui se brisa dans un bruit qui lui parut silencieux comparé aux grognements des loups qui se tournaient autour juste à coté d'elle.

Elle courut et s'enferma dans sa chambre en bloquant toutes les issues puis ce blotti ensuite sur son lit en se mettant les mains sur les oreilles et attendit.





Kiba:

Un combat féroce et sanglant s'en suivis les morsures et les lacérations soulèvent des couinements de douleur chez chacun d'eux mais finalement le jeune homme vient à bout de son adversaire un loup brun plus costaud mais moins agile que lui.

Reprenant une apparence humaine le visage et le torse en sang il voulut frapper à la porte de sa chambre pour lui dire que c'était fini mais il s'effondre d'épuisement un peu avant de l'atteindre son sang continuant de se répandre sur la moquette.





Cerise:

Elle entendit un bruit sourd devant la porte et ouvrit celle-ci légèrement alors que ses yeux tombaient sur le corps de l'homme ensanglanté avec qui elle était tout ce temps.

Elle ne savait pas quoi faire étant donné qu'il allait surement la tuer mais elle n'était pas égoïste et elle le traina jusqu'à son lit en vérifiant le pouls et s'assit près de la fenêtre.





Kiba:

Dans un grognement de douleur il se sentit trainer jusqu'au lit et il respirait à peine perdant beaucoup de sang la sueur froide ce mêlant à son liquide vital.

Le rêve de son inconscient semblait mouvementer tellement la douleur était atroce mais il se garda bien de hurler faisant preuve d'un grand courage.





Cerise:

Elle alla chercher de l'eau et l'épongea sans vraiment s'inquiéter en regardant son visage en y voyant un homme et non une bête.





Kiba:

Toujours inconscient il sentait qu'on l'épongeais.

Chaque blessure nettoyée laissant apparaitre une plaie béante qui déjà se refermait.

Bien qu'incroyablement rapide le processus semblait lent et l'on voyait chaque centimètre de chair et de peau ce reconstituer doucement lui arrachant de faible grognement de douleur.





Cerise:

En entendant ces gémissements elle prit sa main en tentant de le rassurer mais tout de même avec une certaine distance.

Elle regardait ses plaies ce refermer les unes après les autres.





Kiba:

La nuit passa et à la première lueur de l'aube il se réveilla guéri mais affaibli.

Tournant la tête il l'a vis endormie à coté de lui sa main dans la sienne.

Cerise:

Elle se réveille et s'arrêta de s'étirer en le voyant pour reprendre son air glacial habituel.
Elle se leva et alla dans la salle de bain se préparer.





Kiba:

Ce relevant difficilement et titubant légèrement il se dirigea non sans mal dans la salle de de bain où se trouvait la jeune fille.

L'observant entrain de s'habiller sans qu'elle ne le remarque.

- Même de si bon matin vos beautés resplendis très chères...





Cerise:

Elle sursauta et se cachait avec un essuie en lui envoyant la brosse à cheveux sur la tête et rougissante lui hurla de sortir.

Elle ferma la porte à clé et continua de se préparer puis sortit un bon quart d'heure plus tard.





Kiba:

Lorsqu'il l'a vu sortir elle resplendissait encore plus que la veille et ce malgré la peur évidente qui la taraudais le jeune homme qui était entrain de dévorer un morceau de viande crue trouvé dans le cellier releva un menton taché de sang pour l'observer.





Cerise:

Elle grimaça de dégout et passa devant lui avec un air méprisant et se prépara un déjeuner avec un bol de céréales et un chocolat chaud.





Kiba:

S'approchant derrière elle il se pencha sur sa nuque le reniflant légèrement et y déposa un doux baisé.

- Il me semble que je dois vous remercier mais je ne connais même pas votre nom?





Cerise:

Elle frissonna et manqua de le gifler tellement elle supportait difficilement cette sensation pleine de vibration qui parcourait son corps et le regardait en rougissant.





Kiba:

Il passa sa main dans ses longs cheveux caressant son doux visage au passage en attendant une réponse.

Impatient de connaitre le nom merveilleux qui devait aller de pair avec cette beauté.





Cerise:

Elle se méfiait de ses mains qui paraissaient si délicates et dit timidement qu'elle s'appelait Marie.

Elle partit ensuite s'asseoir dans le divan.





Kiba:

Il la suivit et s'agenouilla devant elle prenant sa main dans la sienne s'approchant de ses lèvres et y déposant un légé baisé à peine perceptible.

- Marie je vous dois la vie je serais à jamais votre humble protecteur... Mais nous allons devoir commencer par fuir de cet endroit je le crains.

Il dit cela en la regardant droit dans les yeux, ses yeux qui étaient d'un bleu intense sous cette forme humaine.





Cerise:

Elle le regarda d'un air étonné qu'elle ne prit même pas la peine de cacher.

- Pardon? Depuis quand je ne suis plus du gibier? Et relevez-vous par pitié...





Kiba:

- Vous ne l'avez jamais été à vrai dire j'ai été sous le charme directement je ne vous voulais aucun mal croyez moi... Mais il aurait peut-être mieux valu... Il est prohibé de révéler notre existence aux humains vous avez été témoin j'aurais dû vous tuer mais je n'ai pas pus... Je pensais pouvoir vous cacher mais la horde était déjà au courant et as envoyer un assassin nous devons fuir pour votre sécurité.





Cerise:

- Et donc je suppose que vous m'avez embarquée dans une histoire compliquée de meute et de secrets.





Kiba:

- De meute et... Hahaha oui je suppose que l'on peut dire ça haha mais c'est un peu plus compliqué ma dame de pique... Vous saurez tout en temps utile pour l'instant rassembler quelques affaires nous allons chez une amie qui nous aidera.





Cerise:

Elle monta sans trop se poser de questions et prépare un dave avec quelques vêtements de rechange, une trousse de toilettes et de l'argent mis de coté au cas où.

- Et donc on va chez une amie as vous... Elle est comme vous ou bien?





Kiba:

- De la même espèce en effet.

Il sentit une sorte de curiosité peut être même un peu de jalousie dans sa voix et il ne résista pas à l'envie d'en rajouter.

- Une amie très proche d’ailleurs...





Cerise:

- Votre femelle en quelque sorte...

Elle passa juste devant lui avec son sac en cherchant une calèche et respirant l'air glacé que le vent lui soufflait à la figure.





Kiba:

Ne pouvant ce retenir de rire plus longtemps il dit à demi amusé et sérieux.

- Un conseil ne lui dite pas ça si vous tenez à la vie haha elle a déjà du mal à accepter que l'on soit frère et sœur pour en plus qu'on sous-entende qu'elle est ma femelle haha ha son pauvre cœur n'y survivrait pas.





Cerise:

Elle se retourna furieusement vers lui.

- Je ne suis pas dans votre tête je ne peux pas savoir!

Elle était rouge de colère et assez vexée qu'il rit autant.





Kiba:

Profitant qu'elle c'était brusquement retournée il s'approcha tout près d'elle et lui vola un fougueux baisé.

- Oh ça non vous n'êtes pas dans ma tête sinon vous l'auriez vus venir.

Et il lui fit un clin d’œil.





Cerise:

Elle mit sa main devant sa bouche et recula de deux pas en rougissant.

- Ne recommencez jamais ça!

Et elle recommença à râler.





Kiba:

- Vos lèvres sont aussi douces que votre peau mi-lady par ici je vous prie nous irons à pied c'est moins voyant puis je porter votre sac?

Dit-t-il en montrant la direction d'une ruelle.





Cerise:

Elle serra les poings et lui laissa le sac en passant dans la ruelle juste sous son nez avec son petit air arrogant mais ses joues rosées la trahissaient.





Kiba:

Il mit le sac en bandoulière et la suivit dans l'ombre de la ruelle puis une fois à l'abri des regards il la souleva de terre.

- Nous irons bien plus vite ainsi ma chère.

Et il se mit à sourire et bondir comme un animal avalant les kilomètres comme s'ils n'étaient rien.

Cerise:

Elle n'eut même pas le temps de crier ou même de protester alors qu'elle était déjà à se cramponner au cou de cet homme qui lui semblait être un criminel.

Elle serrait ses doigts sur sa nuque en fermant les yeux le plus possible.





Kiba:

Ils s'arrêtèrent en milieux d'après-midi à l'autre bout de Londres près d'une maison sombre et il la déposa avant d'aller frapper au heurtoir d'argent.





Cerise:

Elle se tenait la tête et posa une main sur le mur pour prendre ses repères et examina la rue où il l'avait déposée.

Par habitude elle leva la tête et regarda le ciel en inspirant profondément et en s'abandonnant à cette vue de liberté qu'elle aimait tant. Si elle était privée de cette vue elle deviendrait folle.





Kiba:

La porte s'ouvrit sur une jeune femme resplendissante aux cheveux aussi sombres que son frère. Elle resta un moment de marbre puis le gifla.

- Espèce de crétin fini!

Ensuite elle le sera contre elle en pleurant.

- J'ai cru qu'ils t'avaient eu avec toutes tes conneries!





Cerise:

Le bruit de la gifle la ramena à la réalité et elle regarda ce qu'il se passait en ayant l'impression de ne pas devoir rester ici.

Elle observa cependant sans rien dire cette femme.





Kiba:

La jeune femme les fit entrer et s'installer et tendis que le jeune homme demandait à prendre un bain il dit en partant.

- Profitez-en pour faire connaissance et heu Héléna ne la mange pas tu veux...





Cerise:

A ses paroles elle se raidit en regardant la sois disant Héléna puis détourna le regard quand elle croisa le sien.

- Alors comme ça vous êtes frère et sœur...





Kiba:

Choisissant totalement délibérément d'ignorer la question Héléna regarda intensément la jeune femme et murmura.

- C'est fou ce que tu lui ressembles... Je comprends mieux maintenant...





Cerise:

- Nous ne sommes pas de la même famille inutile de rechercher une quelconques ressemblance...





Kiba:

- Idiotes je suis sa sœur bien sur que vous n'êtes pas de la même famille je le saurais... Mais dis-moi que sais-tu au juste de mon frère?





Cerise:

Elle ne supportait pas son comportement et décida donc de la provoquer.

- Et bien pas grand-chose... Mais il est très charmeur, ses lèvres sont douces à embrasser et il a un toucher si délicat...

Elle savait qu'elle jouait avec sa vie mais elle se laissait très rarement faire.





Kiba:

- Tu m'en diras tant... Mais que connais-tu de son passé dis-moi? Saurais tu par hasard qu'il avait été marié? Ou même que sa femme était humaine?





Cerise:

- Absolument pas et tant qu'il n'en parlera pas je ne veux pas savoir.





Kiba:

- Oh si tu vas savoir premièrement parce qu'il ne te dira rien et ensuite parce que c'est très important pour que tu comprennes dans quel merdier il s'est mis pour te protéger.





Cerise:

Comment ça?





Kiba:

- Les lois qui nous empêche tout contacte avec les humains sont vieille très vieilles et jamais personne ne les as enfreinte sous peine de mort... Il y a peu de temps encore Loodwig, mon frère était le chef de notre meute, le mâle alpha, et il décida que ces règles étaient idiote et sans plus aucune raison d'être à l'heure actuelle.

En tant que chef il supprima cette loi, s'attirant les foudres de pas mal d'entre nous, et pour montrer l'exemple lorsqu'il tomba amoureux de Gabriella une humaine, il l'épousa.

Mais sa femme s'est fait assassiner et il la retrouva baignant dans son sang, il était effondré, personne ne pouvait le consoler, Kraven son bras droit profita de sa faiblesse pour prendre sa place.

Il remit en marche les anciennes lois et banni mon frère de la meute en le rabaissant au rang le plus bas, j'ai voulu venir avec lui mais il m'a incité à rester dans la meute pour jouir d'un certain confort auquel il n'aurait plus jamais droit.

Je ne serais pas surprise que l'assassina de Gabriella ai été orchestré par Kraven lui même, mais Lou lui était si triste qu'il se contanta de sa vie de vagabondage en ce souvenant d'elle...

Sur ce point je dois te remercier je ne l'avais pas vu sourire à ce point depuis longtemps... Et la ressemblance frappante qu'il y a entre toi et Gabriella ne doit pas y être pour rien...





Cerise:

- Donc je ressemble à une fille assassinée ... Je ne veux pas qu'il m'aime parce que je lui ressemble... Je n'ai qu'à partir alors, ces histoires ne me concernent pas ...





Kiba:

- Mon dieu que tu es bête... Il ne t'aime pas pour les choses qui font que tu lui ressembles mais bien pour celle qui font que tu n'es pas elle. Même s'il a été attiré par ta ressemblance au départ laisse moi te dire que tu ne ressembles en rien à Gabriella pour le reste et pourtant quand je vois comment il te regarde il n'y a pas de doute il est sous le charme... Qui plus est ça te concerne parce que s'il risque la mort toi aussi.





Cerise:

- Et comment puis-je l'aider alors ? Je sais que ma vie n'est pas passionnante mais j'y tiens.





Kiba:

- Ta vie n'est plus oublie là de toute façon s'il n'était pas intervenu tu serais morte alors autant profiter de cette seconde chance qui t'es offerte.





Cerise:

- Comment es-tu déjà au courant de tout ça?





Kiba:

- Je te l'ai dit je n'ai pas quitté la meute, et vos têtes ont été mise à prix.





Cerise:

- La mienne aussi?! Ohlala...

Elle devint soudain très pale et commença as voire flou.





Kiba:

- Il y a un problème?

Dis la voix de Lou qui venait de faire son apparition dans la pièce à peine vêtue d'une serviette autour de la taille et qui observait Marie d'un air inquiet.





Cerise:

Dès qu'elle le vit elle rougit et sa tête tourna de plus belle, elle se sentit tomber en arrière dans le drivant mais ne vit plus rien et n'entendit plus que des voix qui s'éloignaient.





Kiba:

Il alla lui mettre un coussin sous la tête et retourna s'habiller lorsqu'il revint il portait un pantalon noir et une chemise blanche ouverte qui laissait apparaitre son torse musclé.





Cerise:

Elle ouvrit un oeil et se releva en regardant où elle était bien qu'elle se remémore ce qui s'était passé elle vit Lou et cherchait sa sœur du regard.





Kiba:

- Ça va mieux?

Demanda-il d'un ton assez inquiet?

- Elle est partie nous trouver un moyen de transport facile et non voyant pour quitter la ville elle sera de retour ce soir à mon avis peut-être pouvons-nous tuer le temps en faisant plus ample connaissance?

Cerise:

- Oui merci je fessais surement une chute de tension...

Elle s'assit convenablement et évita de regarder son torse en fixant le mur droit devant elle en se tenant tout aussi droite avec les mains sur ses genoux.





Kiba:

Il s'assit à ses côtés et lui prit le poignet.

- Ton pouls est stable je pense que tu t'es stabilisée maintenant... J'ai été médecin dans une autre vie.

Dit-t-il en lui souriant.





Cerise:

Elle laissa son poignet poser sur sa jambe en le regardant comme une petite fille perdue et ne répondit même pas.





Kiba:

Il la regarda profondément dans les yeux passa sa main dans ses cheveux et pour la deuxième fois de la journée il lui vola un baisé mais celui-ci fut long et langoureux.





Cerise:

Elle voulu reculer mais elle avait déjà les yeux fermés et profitait en cachette de ce baiser si gentiment volé pour ensuite le regarder en rougissant, se leva et parti à l'opposé de la pièce s'appuyer contre le mur.

Elle ne pouvait pas faire ça elle le savait.





Kiba:

Il la regarda de l'endroit où il était car il n'avait pas bougé.

- Je ne vous plais pas... Ma vue vous insupporte elle a ce point?





Cerise:

- Non...

Elle détourna le regard en croisant les bras et en essayant de garder son air habituel même si elle se sentait rougir.





Kiba:

Il alla la rejoindre dans son coin la serrant dans ses bras lui coupant ainsi toute retraite possible.

- Alors quoi?

Et il plongea ses yeux bleus au fond des siens.





Cerise:

Elle le regardait d'un air étonné mais sans trouver les mots, il lui coupait le souffle si près d'elle, et elle se sentait bien.

S'abandonnant ainsi à toute réflexion elle le regardait sans rien dire.





Kiba:

Il l'embrassa à nouveau.

- Je n'ai de cesse que de gouter à vos lèvres pulpeuses et enchanteresse... Vous me plaisez Marie plus que de simples morts pourraient le dire.

Et il l'embrassa encore.





Cerise:

Elle le repoussa en rougissant.

- Arrêtez ce n'est pas convenable...





Kiba:

- Dans ce monde rien n'est interdit tout es possible à partir du moment où on en as la volonté et surtout l'envie... Ma volonté et mon envie sont focalisée sur vous très chères je vous désire ardemment...





Cerise:

Elle détourna le regard toujours en rougissant, elle n'aimait pas mentir et ses yeux la trahissaient elle essaya de s'éclipser sur le côté en espérant que sa sœur allait revenir vite.





Kiba:

Il posa son front contre le sien et lui prit la main qu'il posa sur son torse nu.

- Sentez ce cœur qui bat la chamade c'est pour vous qu'il bat.

Et à ce moment la porte d'entrée s'ouvrit sur Héléna qui rentrait en grelottant.





Cerise:

Un instant de plus et elle allait l'embrasser, sa tête avançait sans qu'elle le voulait puis se tourna rapidement vers la porte qui venait de s'ouvrir dans ce qui parut être un fracas qui la ramena à la réalité et se dégagea de l'emprise de Lou.





Kiba:

Il ne pût s'empêcher de jeter un regard glacial à sa sœur qui venait d'entrer avec des paquets

Celle-ci qui regardait les deux comparses d'un air interrogateur en enlevant son manteau du retenir un fou rire lorsqu'elle compris ce qu'elle venait d'interrompre.

Elle prit ensuite les paquets qu'elle avait apporté et les lança à Lou qui les attrapa aux voles.

- Tu devrais aller te changer Don Jouant... Et vous aussi très chère.

Dis-t-elle en se tournant vers Marie

- Dorénavant vous voyagerez comme de simple et honnête marchand.





Cerise:

- On doit donc se déguiser?

Elle regarda les paquets en se demandant de quoi elle allait avoir l'air sans ses robes habituelles et ne fit même pas attention au sourire d'Héléna.





Kiba:

Il regarda Marie et lui souris.

- Il semblerait en effet... Mais quoique vous portiez vous devriez être excise.





Cerise:

Elle recommença à rougir et serra les poings tellement elle était embarrassée qu'il fasse ça devant sa sœur.

Elle alla dans la salle de bain et se changea et en revenant elle ne regarda personne.





Kiba:

Il la contempla ébahi par sa beauté simple dans ses habits de fermière. À un point tel que Héléna lui dit.

- Ferme la bouche mon frère c'est impoli.





Cerise:

Elle ne savait plus où regarder et se contenta de rougir en regardant le sol.

- Alors on fait quoi maintenant?





Kiba:

- Maintenant vous allez attendre la nuit et sortir de la ville avec la carriole que je vous ai trouvée, il y a assez de vivre pour deux semaines de quoi tenir jusqu'à Manchester, une fois là-bas vous aviserez...

Cerise:

Elle se positionna juste devant Héléna avec un air de gratitude.

- Merci pour tout.

Et retourna s'installer dans le divan dans lequel elle appuya sa tête sur le bras et attendit la nuit.

Kiba:

Histoire de passer le temps Lou se dirigea vers le piano qui était dans la pièce et commença à jouer ses mouvements étaient fluide et harmonieux.





Cerise:

Elle se laissa envelopper par la musique puis se leva et alla le regarder jouer sans un mot elle était aussi discrète qu'un chat devant sa proie.





Kiba:

Il continuait de jouer les yeux fermés, connaissant chaque note comme s'ils les avaient écrites, une mélodie triste et mélancolique, une larme commença d'ailleurs à perler au coin de son oeil clos.





Cerise:

Elle essuya la larme avec un mouchoir en se retenant de pleurer à le voir ainsi elle ne supportait pas de voir une personne pleurer.

Elle lui tourna le dos et ferma les yeux un moment pour penser à autre chose que son visage triste.





Kiba:

- Tu devrais cesser de jouer cette mélodie mon frère elle te bouleverse à chaque fois...

Elle s'approcha de Marie et lui murmura à l'oreille.

- Il l'avait écrite pour son fils quand il a appris que Gabriella était enceinte... Malheureusement tu sais ce qui s'est passé il n'a jamais vu le jour...





Cerise:

Sur ces paroles elle ne put s'empêcher de verser elle aussi une ou deux larmes elle alla se réfugier dans la salle de bain pour se calmer un peu et quand elle eut fini en sortit toujours sans dire un mot et retourna s'assoir.





Kiba:

Lou continuait de jouer mais une mélodie plus entrainante cette fois, Héléna avait disparu dans une pièce voisine et il prit la parole toujours assis sur son tabouret devant le piano.

- Il aurait dû s'appeler Sebastian... Ma sœur oublie parfois que nous sommes doté d'une ouïe plus développée.

Dit-t-il en souriant.

- Alors tu sais tout?





Cerise:

- Oui elle m'a tout dit

Elle restait de marbre en fixant le mur et en prenant un air distant comme d'habitude.





Kiba:

- Et ça te dérange n'est ce pas? Je veux dire... Que je sois un faible un banni.





Cerise:

- Absolument pas ça arrive d'avoir des problèmes dans la vie on ne choisit pas c'est tout...





Kiba:

Il se mit à rire de bon cœur en ce tapant les mains sur les genoux les larmes qui coulaient à présent était de joie.

- Oui on peut voir ça comme un problème en effet hahaha un problème qui porterait un nom haha du genre Kraven... Je pense que grâce à toi j'ai enfin pris le dessus et si pour te protéger je dois l'affronter et reprendre ma place c'est ce que je ferais.

Il avait dit ça d'un ton déterminé et pour la première fois il l'avait tutoyé sans même s'en rendre compte.





Cerise:

Elle le regarda avec de grands yeux.

- Kraven le chef de meute? C'est un loup de votre ancienne meute qui était chez moi? Pourquoi?





Kiba:

- Et bien hier soir j'ai enfreins deux règles primordiales. La première j'ai chassé sur leur territoire alors que je suis banni je mérite donc la mort mais je m'en fichais je voulais mou rire... La seconde tu as été témoin et j'aurais dû te tuer au lieu de ça je t'ai protégée je mérite aussi la mort mais bon mourir pour mourir autant continuer d'enfreindre les règles tu ne crois pas? Hahaha.

- Si tu la livrais mon frère tu serais sans doute épargné...

Dis Héléna qui venais de refaire son apparition.

- Penses-tu... Et même si c'était le cas je ne le ferais pas. Je ne me pardonnerais pas si je n'arrivais pas à la protégée...





Cerise:

Elle les regardait débattre tous les deux.

- S'il suffit de me livrer c'est bon pas besoin de débattre plus longtemps...





Kiba:

Il la regarda gravement et demanda.

- Que voulez-vous dire par là?





Cerise:

- En y réfléchissant bien... Ma vie n'est en rien intéressante donc mourir pour sauver une vie ce n'est pas si terrible que ça...

Elle regardait au loin et avait posé un doigt sur sa joue en réfléchissant.

- Sans compter que je vous en dois une.





Kiba:

- Justement je ne me suis pas mis dans une telle situation pour te sauver et ensuite te donner en pâture à la meute dès la première occasion! Tu n'imagine même pas ce qu'ils te feraient je refuse purement et simplement! La discussion est close!

Il avait dit ça en élevant le ton avec un air autoritaire.





Cerise:

Elle se mordait la joue de l'intérieur en montrant un visage arrogant et en le fixant dans les yeux mais se tut cependant et détourna enfin le regard.





Kiba:

- Vous n'avez rien d'un amuse gueule pour loup mal léché je ne laisserai personne vous faire de mal!





Cerise:

- Pas la peine d'en rajouter je proposais seulement une solution pour qu'au moins l'un d'entre nous puisse vivre normalement...

Elle se renfrogna dans le divan.





Kiba:

- S'il n'y a qu'un d'entre nous qui dois survivre croyez bien que je ferai tout pour que ce sois vous... Je ne supporterais pas de vous perdre.





Cerise:

- Nous nous connaissons à peine mon chère.





Kiba:

- Ne croyez vous donc pas au coup de foudre madame? Et puis que nous nous connaissions où non n'as pas d’importance il est aussi question d'honneur ici.





Cerise:

- Je comprends...

Elle était un peu plus détendue mais restait sur ses gardes.





Kiba:

- Vous ne semblez pas dans votre assiette très chère quelque chose ne va pas?





Cerise:

- Tout va pour le mieux ma vie ne dépend que de chiens galeux et je ne peux rien faire pour sauver nos vies...





Kiba:

Il quitta la pièce en claquant la porte derrière lui l'air visiblement choqué.

- Je pense que tu as été trop loin tu l'as vexé... Tu sais tous les loups ne sont pas comme ça ils ne font que suivre les ordres de Kraven pour éviter de mourir mais très peu son réellement d'accord avec lui...





Cerise:

- Je n'aime pas être inutile ni qu'on se batte pour moi je déteste ça, et les chiens galeux ne sont que ceux qui écoutent ce fameux Kraven je n'aurais jamais osé insulter ton frère aussi ouvertement.





Kiba:

- Il a perdu beaucoup d'amis dans cette histoire, ils sont soit mort pour avoir voulu l'aider soit été obligé de ce ranger du coté de Kraven pour survivre comme moi-même... Et tu es loin d'être inutile crois-moi.

Cerise:

- Si tu le dis...

Elle laissa sa tête reposer sur le dossier du divan et fermèrent les yeux en réfléchissant à ce qui allait se passer.





Kiba:

lorsque la nuit commença à s'installer Lou sortis de la pièce où il était en train de bouder le visage toujours aussi dur et choquer il prit les bagages et dis.

- Il est temps d'y aller maintenant Marie une longue route nous attend.





Cerise:

Elle se leva sans rien dire et sortit en remerciant Héléna une dernière fois.

Elle n'allait quand même pas s'excuser auprès de lui elle était décidée à ne pas lui parler.





Kiba:

Tout le temps qu'ils mirent à quitter la ville il ne prononça pas un mot et ne la regarda pas se concentrant sur la route pavée et cabossée.

La carriole rebondissant au rythme des nids de poule.





Cerise:

Elle le regardait de temps en temps mais ne dit pas un mot le voyage allait vraiment être aussi tendu que ça?

Elle n'en savait rien mais il était hors de question qu'elle fasse le premier pas
Elle s'endormit en posant la tête sur le côté.





Kiba:

Tandis qu'ils roulaient sur une route de campagne à la lisière d'une forêt il lui semblait qu'il faisait beaucoup trop calme, pas un bruit à part celui de la carriole il décida de l'arrêter pour écouter.





Cerise:

Elle ouvrit les yeux et s'étira en regardant autour d'elle et commençait à se sentir en danger si près d'une forêt où il y aurait pu y avoir n'importe quelle créature.

- Pourquoi vous arrêtez vous?





Kiba:

Il ne répondit pas et se contenta de renifler l'air d'un air très concentré. Ses yeux bleus viraient au jaune des griffes lui poussaient longues et acérées sans compter ses crocs tranchants. Un légé grognement s'échappa malgré lui de ses lèvres.





Cerise:

Elle voulu reculer et demander de recommencer à avancer mais son sentiment de danger la bloqua totalement elle ne causait décidément que des ennuies. Elle aurait voulu être invisible et se fit toute petite.





Kiba:

Il descendit de la calèche et tourna à l'entour cherchant quelque chose soudain une détonation fendit l'air un coup de feu tiré dans la direction de Marie.

Lou bondis au bon moment dans la trajectoire prenant la balle dans l'épaule.





Cerise:

Elle laissa échapper un cri en sautant par terre et rattrapa Lou juste avant qu'il ne touche le sol elle le tira contre elle le remontant dans la calèche avant de démarrer au galop alors qu'elle appuyait sur la plaie avec sa main libre en gardant un oeil sur lui.





Kiba:

Il se dégagea de l'emprise de Marie et se redressa temps bien que mal sur son assise en gardant l'équilibre il sortit de sa botte une dague en argent et utilisant son sixième sens de loup et sa force il la lança dans une direction où l'en entendit un bruit étouffé...





Cerise:

Elle le regarda d'un air étonné mais le retenait d'une main par sa chemise de peur qu'il ne tombe et arrêta les chevaux.

- Lou! Qu'est-ce que tu fais?





Kiba:

- On ne peut pas se permettre de laisser nos assayant s'en sortir... Ils iraient prévenir la meute de la direction qu'on a prise et nous aurions d'autres problèmes sur la route et puis...

Il se tourna et lui décocha un tendre sourire.

- Je tiens particulièrement à cette dague et je veux la récupérer.





Cerise:

Elle le retint avant qu'il descende et sauta à terre.

- Vous êtes blessé laissez-moi aller la récupérer.





Kiba:

- Vous n'y pensé pas? Ça peut être dangereux et...

Il se souvint de la façon d'on elle était mal de ce sentier inutile et décida de la laisser faire pour une fois, tout en gardant un oeil sur elle bien entendu...

- Très bien, il y a dans les paquets à l'arrière un pistolet je pensais vous l'offrir plus tard mais puis ce que vous insistez... Et par pitié soyez prudente.

Cerise:

Elle prit le pistolet sans rien dire et s'enfonça dans les bois en essayant de voir plus loin que le bout de son nez.

Quand elle trouva le corps du l'homme qui leur avait tiré dessus et qui semblait être un loup lui aussi à en juger par ses griffes et croc acéré elle récupéra la dague ainsi que l'arme qu'il avait tentée d'utiliser sur eux et couru pour revenir à la carriole.





Kiba:

Dès qu'elle eu jeté le fusil derrière et soit remontée à ses côtés Lou donna un grand coup sur les rênes et l'attelage repris son galop.

- Alors il était seul? A quoi ressemblais t-il?





Cerise:

- Il était grand cheveux bruns, les yeux je n'ai pas bien vu, massif mais pas gras.

Elle avait du mal à décrire un homme qui lui semblait normal et regardait devant elle en posant le pistolet à coté d'elle, elle n'aimait pas les armes.





Kiba:

- Je vois et tu es bien sur qu'il était seul? Il ne faudrait pas qu'un quelconque comparse nous suive à son tour ou pire encore ai réussi à s'enfuir pour prévenir la meute. Veux-tu me tenir ça une seconde il faut que je retire la balle pour cicatriser...

Et il lui tendit les rênes.





Cerise:

Elle tint les rênes en réfléchissant.

- Non je pense bien qu'il était seul mais je n'ai pas le flair ni la vue d'un loup...

Elle observait les bois en attendant.

- Et pour soigner la plaie ça vont? Besoin d'aide?





Kiba:

Tendis qu'il essuyait méthodiquement sa dague enfin récupérée avec un coin de sa chemise il répondit.

- Non merci... Regardez la route plutôt ça risque de ne pas vous plaire...





Cerise:

Elle se retourna vivement et dirigea les chevaux le long de la route en luttant pour ne pas se retourner pour voir si tout se passait bien.





Kiba:

Il ouvrit sa chemise en dévoilant la plaie noirâtre que la balle avait laissée en entrant dans sa chaire et avançait d'un geste sur la dague vers celle-ci.

Dans un bruit organique et peu ragoutant il enfonça la lame bouge à l'intérieur à la recherche de la balle qu'il finit par extraire dans uns un grognement de douleur avant de la jeter derrière lui.





Cerise:

Elle se concentra sur la route en chantonnant un air qu'elle connaissait depuis toute jeune pour ne pas entendre les bruits de l'opération qui se déroulait à l'arrière et observait le paysage.

Dès qu'elle se rapprochait de sa vue à lui, elle tournait vivement la tête en reprenant son chant un peu plus rapidement.





Kiba:

Il avait terminé depuis un moment déjà mais il aimait écouter sa douce voix sans qu'elle ne le remarque et alors qu'elle se tourne une nouvelle fois vers lui il dit d'un ton mielleux.

- Vous avez une voix magnifique très chère on jurerait celle d'un ange... Continuez je vous en prie d'ici quelque lieu nous installerons le bivouac pour la nuit j'espère que vous n'avez pas peur de la belle étoile.

Ajouta-il-en souriant?





Cerise:

Elle arrêta directement de chanter et se retourna vers lui.

- Le quoi pour le quoi?

Elle ne connaissait pas ses mots elle n'avait jamais ou presque pas dormit hors de chez elle.

Elle ne put s'empêcher de regarder à l'endroit de la blessure.





Kiba:

Il rigola un peu en la regardant.

- Bivouac ma chère c'est un campement une tente si vous préférez avec un feu et tout ce qui va avec.

Il regarda à son tour son épaule.

- Ce n'est rien ne soyez pas inquiète une simple égratignure après une bonne nuit de sommeils il n'y paretra plus.

Et il sourit en caressant d'un revers de main son doux visage.





Cerise:

Elle le regarda en rougissant et compris enfin comment elle allait devoir dormir.

- Dehors? Au même endroit que les bêtes! Mais c'est... Nous ne sommes pas des animaux...

Elle regardait la forêt et se demanda comment elle pourrait bien dormir.





Kiba:

- Allons n'exagérez rien depuis la nuit des temps l'homme fait ça Vous n'avez donc jamais campé? Vous verrez c'est très agréable nous serons bien tous les deux je vous le promets.

Il lui fit un clin d'oeil.





Cerise:

- Je n'ai jamais campé non...

Elle regarda la route avec de grands yeux mais en étant cependant absente.





Kiba:

- Et bien nous allons changer ça. Ce soir c'est moi qui cuisine vous n'aurez qu'à profiter de la beauté de la nuit.

Et il riait en désignant une route de bucherons qui menait à une clairière éclairée par la pleine lune.





Cerise:

Elle tourna dans la direction qu'il lui indiquait et arrêtait les chevaux dans la clairière puis elle sauta à terre en observant les environs.





Kiba:

Il sortit de l'arrière de la charrette la tente et commença à la monter au pied de celle-ci en regardant Marie du coin de l'oeil qui regardait un peu partout.

- Viens par ici toi c'est le b-a ba de savoir monter une tente je vais te montrer.





Cerise:

Elle approcha et regarda la toile de la tente et les pics un peu plus loin sans vraiment savoir à qui ils servaient.





Kiba:

Après lui avoir montrés il ouvrit un pan de la tente pour l'inviter à entrer.

- Regarde comment c'est à l'intérieur ça va te plaire.

Cerise:

Elle se pencha et regarda un peu avant d'entrer et de rigoler.

- C'est vraiment petit.

Elle ne vivait pas dans le luxe mais elle n'avait pas une petite maison non plus.

- On va vraiment dormir là-dedans?





Kiba:

Un peu amusé il répondit.

- Bien sur... tout les deux serrés l'un contre l'autre dans cet espace exigu... Luttant contre le froid en nous prenant dans les bras l'un de l'autre...





Cerise:

Elle tressaillit et se raidit au fur et à mesure de ses paroles avec de grands yeux et en reculant légèrement.

- C'est une blague n'est ce pas?...





Kiba:

En continuant de la tutoyer habitude qu'il avait prise sans se rendre compte.

- Et bien ça dépend de toi... Tu préfères que s'en soit une ou bien...

Et il la tire contre lui dans la tente pour l'embrasser.

- ... non?





Cerise:

Elle avait eut envie de crier de bouger mais au fond de son coeur ses sentiments hurlaient plus fort encore de la laisser faire.

Elle le repoussa après en rougissant et frappa un coup sur son torse avant de lui tourner le dos et croisa les bras.





Kiba:

- Ne t'inquiète pas le grand méchant loup que je suis te laissera dormir seule à l'intérieur et restera dehors si c'est ce que tu veux...





Cerise:

- Je sais me défendre et je n'ai pas la peste pas la peine de rester si loin...

Elle avait dit ça sans même s'en rendre compte et quand elle réalisa se renforgna de plus belle.

- Je n'ai pas besoin d'un garde du corps à l'extérieur!





Kiba:

- C'était si évident que ça que je voulais monter la garde? ... Soit puis ce que tu es si forte va chercher du bois et fais un feu moi je vais me dégourdir les pattes.




Cerise:

- Du bois? Faire du feu?

Elle n'en croyait pas ses oreilles il lui demandait vraiment d'aller se salir les mains pour de telles taches?

- Pour quoi faire?





Kiba:

- Et bien premièrement pour éviter de t'entendre te plaindre du froid ce soir. Deuxièmement pour y faire cuire ce que je compte ramener de la chasse et enfin troisièmement... Je ne résiste pas à l'envie de te voir toute salle...

Il lui fit un clin d'oeil malicieux.





Cerise:

Elle partit dans les bois et ramena un peu de bois mais par brindilles certainement pas par grosses branches, qu'elle posa dans un coin de la tente puis s'assit en attendant.





Kiba:

Il revient de sa chasse un peu après sous sa forme de loup il tenait dans sa gueule ce qui ressemblait à deux lièvres.





Cerise:

Elle sortit et le regarda avec horreur en portant la main à sa bouche.

- Qu'est-ce que c'est que ça?





Kiba:

- Cha? Ché du lièvre tu aimes pach?

Avait il dit la mâchoire pleine.





Cerise:

Elle le regarda avec dégoût.

- Il est hors de question que je mange ça.





Kiba:

Il les déposa à ses pieds et repris apparences humaines.

- Ah oui et pourquoi ça? Ce n'est pas assez raffiné pour ton royal palais madame la marquis?

Dit-il sur un ton de reproche qui le voulait agacer.





Cerise:

Elle le regarda d'un air de défi.

- Peut-être bien, d'ailleurs si on y pense qui a choisi cette situation? Certainement pas moi!

Elle partit ensuite dans les bois à la recherche de nourriture potable.





Kiba:

Ronchonnant et vociférant il lui balança l'un des lièvres alors qu'elle partait.

- Tu aurais préféré mourire peut être ça peu encore s'arranger!

Puis il dépeça son propre lièvre et le dégusta cru et encore sanguinolent.





Cerise:

Elle passa à coté du petit cadavre et alla chercher des baies et des fruits.





Kiba:

Pendant ce temps lorsqu'il eut fini de manger sa viande il s'activa à allumer le feu.





Cerise:

Elle revint avec une petite tache bleutée sur son bustier et toute joyeuse.

- La forêt regorge de ressources autres que de la viande crue tu sais...





Kiba:

- Qui t'as parlé de viande crue... Si je t'avais demandé de chercher du bois c'est pour faire un feu et te faire la cuisine je te l'avais dit. Tu as tout gâché.

Il bouda dans son coin.





Cerise:

Elle fronça les sourcils d'un air vraiment énervé.

- Désolée de ne pas être une bête sauvage et de ne pas savoir vivre dehors!





Kiba:

- Alors voilà tout ce que je suis à tes yeux... Une bête sauvage...





Cerise:

Elle ne dit rien même si au fond elle voulait protester. C'était faux bien sur, elle l'aimait elle le savait.





Kiba:

Il continue de faire le feu en étant maussade et en lui tournant le dos dans l'espoir de lui cacher les larmes qui braillaient dans ses yeux.





Cerise:

Elle le regardait faire en voyant son dos trembler un peu, elle prit alors un morceau de tissus qui ressemblait à une couverture et lui mis sur les épaules.





Kiba:

Il se retourna avec un regard mêlé de gratitude et de tristesse le visage noirci par la fumée que le feu soulevait en prenant peu à peu de l'ampleur.

Cerise:

Elle s'assit sur un tronc non loin du feu et regardait un peu partout, sauf dans sa direction.

Elle ne voulait pas croiser son regard après ce qu'elle lui avait dit.





Kiba:

Lorsque le feu fut pris et que de hautes flammes caressaient de leur douce chaleur son visage sali il sortit à nouveau sa dague qu'il pausa en partie dans le feu et l'autre non.

Après un moment il reprit celle-ci qui avait sa pointe maintenant rougeoyante et ouvrit sa chemise.

Il avait décidé de cautériser sa plaie pour qu'elle guérisse plus vite.





Cerise:

- Ah non tu es fou? Tu veux te saigner encore plus? Laisse ça!...

Évidemment elle n'y connaissait rien mais le voir avec une dague vers lui la mettait dans tous ses états sans qu'elle ne sache pourquoi.





Kiba:

- Une blessure aussi profonde que celle-ci il me faudra la nuit voir la journée de demain pour qu'elle cicatrise et si je dois me battre je risque d'être gèné. Tuer un loup c'est autre chose que d'attraper deux misérables lièvres. En cautérisant la plaie elle se fermera tout de suite et continuera à guérir à l'intérieur c'est la meilleure chose à faire.
Tu veux m'aider?





Cerise:

Elle s'approcha en doutant de ses capacités et en se demandant ce qu'elle allait devoir faire.

- Que puis-je faire?





Kiba:

- C'est simple tu trouves un moyen de me distraire et tu mets le bout brulant sur la plaie pendant dix bonnes secondes... Tu t'en sens capable?





Cerise:

Elle prit un air de dégout.

- C'est hors de question de vous blesser à ce point!





Kiba:

- Puis ce que je te dis qu'au contraire ça va me soulager. Tu préfères que je souffre toute la nuit?





Cerise:

Elle le regarda en réfléchissant.

- Je ne sais même pas comment te distraire...





Kiba:

Il se rapprocha plus près d'elle, ils se touchaient presque.

- Je ne sais pas fais preuve... d'imagination...





Cerise:

Elle faillit reculer mais resta là à le regarder dans les yeux en se laissant emporter dans un autre monde et ressent une sensation plutôt étrange dans la poitrine.

Elle ne savait pas si elle avait juste l'impression d'avancer sa tête ou si elle le faisait vraiment en posant la main sur la dague.





Kiba:

Complètement envouté par son regard et ses lèvres approchant il ne remarqua même pas qu'elle lui avait subtilisé l'objet.





Cerise:

Toujours sans s'en rendre compte elle déposèrent ses lèvres contre les siennes et l'embrassèrent.

C'est seulement à leur contact qu'elle se rendit compte de ce qu'elle faisait et approcha la lame tant bien que mal.





Kiba:

Son baiser était si doux qu'il ne fit même pas attention à la douleur.

C'est l'odeur de chair brulée qui le ramena à la raison et lorsque leurs lèvres se séparaient leur visage tout près l'un de l'autre il ne put que dire.

- Waouw...





Cerise:

Elle se releva d'un coup et la lame lui échappa des mains alors qu'elle rougissait.

- Désolée...





Kiba:

Il l'attrapa par la main et la tira vers lui, elle tomba sur lui et par terre alors qu'il plongeait ses yeux bleus dans les siens il dit.

- Il ne faut pas... Je n'ai rien senti merci...

Et il caressa son doux visage tout en l'embrasse son autre main ondulait le long de ses hanches.





Cerise:

Elle se laissa faire mais avait à la fois envie de fuir en courant et de rester là dans ses bras.

Étant donné qu'elle n'avait nulle part où aller et que son coeur battait la chamade elle se calma et resta.





Kiba:

Ses caresses sur son corps étaient douces et tendres mais trahissaient belle et bien une envie d'aller plus loin.

Toutefois par égard pour Mary il préférait ne pas trop la bousculée et alors qu'il embrassait son cou il lui murmura à l'oreil.

- Je t'aime tellement... Peut-être devrions-nous aller sous la tente pour continuer... Si toute fois tu en as envie...

Et il ponctua par un légé baisé sur le bout de ses lèvres.





Cerise:

Elle le regardait sans savoir quoi dire et resta immobile quelques instants.





Kiba:

Il la contemplait droit dans les yeux son regard n'ayant rien d'oppressant ou insistant il attendait paisiblement une réponse.





Cerise:

Elle tourna simplement la tête et ferma les yeux sans rien dire.





Kiba:

Il l'embrassa tendrement et dis.

- Ce n'est pas grave... je comprends.





Cerise:

Elle le ragarda sans rien dire de longues secondes.





Kiba:

Il lui rendit son regard ce demandant ce qui allait se passer et sa main avait été dans ses doux cheveux les caresser sans même qu'il se rende compte.





Cerise:

Elle fermis les yeux et sa tête allaient chercher une caresse involontairement.





Kiba:

- Je comprends... un animal comme moi ne peut pas te faire envie.

Il sourit tendrement.

- Jadis mon peuple était pourtant aussi humain que toi mais nous fiment maudit...





Cerise:

- Mais qu'est-ce que tu racontes encore...

Elle soupirait.





Kiba:

- Tu ne semble pas avoir envie de moi alors...





Cerise:

- Je... Ne suis pas sûre que ce sois juste.

Elle se releva et lui tourna le dos.





Kiba:

- Pas juste pourquoi Mary? Oh Mary...

Il c'était aussi relevé et approché d'elle.





Cerise:

Elle regardait au loin en cherchant une réponse mais n'en trouva pas et se tut donc en guettant ses mouvements.





Kiba:

Il arriva derrière elle la prit par la taille et déposa son menton sur son épaule ajoutant à ce geste un baiser tendre sur la joue puis dans le cou.

- Que ce passe t'il dans cette mignonne frimousse? Est-ce si difficile de te décider sur ce que tu veux? Mon ange...





Cerise:

Elle ne répondit pas mais pencha la tête involontairement à cause des frissons que lui procuraient ses baisers. Elle aimait le sentir contre elle, elle se sentait en même temps en danger et en sécurité et c'était un sentiment qu'elle adorait.





Kiba:

Il respira un moment le parfum envoutant qu'elle dégageait un mélange de fruits des bois parsemé de cerise. Puis il descendit dans son dos et l'attrappa au creux des jambes pour la soulever.





Cerise:

Elle le regardait sans vraiment comprendre mais passa ses mains derrière sa nuque pour se tenir à lui.

- Qu'est-ce que tu fais?





Kiba:

Il la regarda tendrement.

- Rien de bien méchant pour l'instant...

Il lui fit un clin d'oeil en disant cela.

- Je voulais juste t'emmener au lit pour te border... Enfin si on veut.





Cerise:

Elle regarda ailleurs.

- Peut-être que nous devrions... Nous reposer...





Kiba:

- Comme tu le souhaites mon ange.

Et ils pénétrèrent dans la tente.





Cerise:

Elle posa pied à terre et regarda un peu comment elle allait se coucher.





Kiba:

Il observa la scène amusé de la voir si troublée et chercher un moyen de l'éviter lors de son someil dans cet endroit si exigu.





Cerise:

Elle s'assit par terre et attendit.





Kiba:

Il vient s'allonger à ses côtés prenant exprès le plus de place possible pour qu'elle vienne d'elle-même se blotire contre lui impatient de sentir le rithme saccadé et chaud de sa respiration sur son visage et de pouvoir contempler son royale someil.





Cerise:

Elle retira quelques couches de robe de manière à ne garder qu'une fine couche de tissus qui allaient lui servir de robe de nuit en gardant tout de même son corset ça elle se méfiait et elle s'allongea dos contre lui.

- C'est vraiment très étroit ici.





Kiba:

Il laissa aller son doigt à un rythme réguler et fantomatique parcourir le long de son dos où il avait posé la main lorsqu'elle était venue se blotire. En une longue et infinie caresse .

- Oui très étroit... Mais ce n'est pas pour me déplaire...

Dit-il d'une vois égarée dans ses songes tandis qu'il déposait un baiser au sommet de la tête de la jeune femme et l'observait tendrement.

- Tu es magnifique comme ça.





Cerise:

Elle chippota a la chaine en argent à son cou en ne sachant pas quoi faire d'autre.

- Merci mais non... Et derrière une beauté se trouve souvent un coeur de pierre...





Kiba:

- Allons que viens-tu raconter là? Tu aurais un coeur de pierre toi? Je ne te crois pas...

Et il lui sourit.





Cerise:

Elle se retourna pour le regarder.

- Tu n'en sais rien tu ne me connais pas.





Kiba:

- Tu oublies un point important c'est que j'ai bu ton sang et la vraie toi tapie tout au fond de tes tourments n'a pas de secret pour moi. Je sais quelle femme formidable tu es.





Cerise:

Elle lui tourna à nouveau le dos.

- C'est faux... Bonne nuit...





Kiba:

- Je ne me trompe jamais tu es une personne au grand coeur peu importe ce que tu as pu faire par le passé ça m'est égal s'est-la-toi d'aujourd'hui que je contemple-la-toi d'aujourd'hui que j'aime énormément... Et si tu as des casseroles à porter crois-moi j'ai fait bien pire si tu ne me crois pas il y a un moyen très simple pour moi de te le montrer...





Cerise:

Elle se dégagea et regarda ailleurs.

- Tu parles trop...





Kiba:

Il ronchonna un peu.

- Je ne parle pas trop simplement je n'aime pas te savoir si mal dans ta peau et moi je dis que tu es formidable... Il suffit de voir comment tu t'inquiètes pour moi quand je suis blessé... Alors que c'est ma faute si tu te retrouves dans cette situation et que je ne suis qu'une bête sauvage.





Cerise:

Elle baissa les yeux d'un air confus.

- Je ne le pensais pas...





Kiba:

- Ne t'excuse pas enfin... Mais prend conscience de la femme superbe que tu es et accepte ce que ton coeur te dicte.

Sur ces mots il l'embrassa fougueusement en la serrant contre lui.

Reprenons sérieusement ! Ce rp est magnifique et a besoin d'être soigné.


Elle le regarda en rougissant mais fit comme si il parlait d'autre chose

- Lou, sois modeste un minimum quand tu parles, les gens doivent être modestes ...

Elle baissa la tête et jouait avec ses mains en cherchant quoi dire.

- Bien... Tempis...

Il sortis lentement de la tente à reculons pour aller monter la garde laissant Marie seul, avec ses doutes et ses questions.

Elle le regarda partir en voulant le retenir mais elle était incapable de bouger. Elle fixait le tronc d'arbre en face comme si elle pouvait encore voir Loodwig et restait comme paralysée. Aussi elle n'entendit pas le vent qui soufflait dans les branches et qui l'aurait fait paniquer en temps normal.

Quand elle reprit ses esprits, elle se coucha et l'attendit en l'imaginant revenir plusieurs fois.

La lune était bien haute dans le ciel lorsque Loodwig pris d'une fatigue soudaine retourna dans la tente.

Il se glissa silencieusement dans l'espace exigu, lentement pour ne pas risquer de réveiller Marie, même s'il n'était pas sur qu'elle dorme et lui tourna le dos même s'il était coller l'un un l'autre dans un endroit aussi petit, il avait décider par respect pour elle de la laisser dans son coin, même s'il aurait voulu qu'elle se lache enfin.

Marie regarda Loodwig depuis qu'il était rentré dans la tente. Elle se demandait si il avait couru après s'être métamorphosé en loup. Elle fixait son dos tout en l'imaginant courir en repensant au moment où elle l'avait vu se battre pour la sauver.

Elle repensa alors aux circonstances de leur rencontre. Elle avait cru mourir ce jour la, prise en otage par un loup garou qui venait de finir son repas. Elle avait fini amoureuse et contre lui en ce moment. Elle y repensa longuement toujours en fixant le dos immobile de Loodwig qui devait s'être endormi le temps de la réflexion de Marie.

Le soleil commençait à peine à se lever dans le lointain, l'horizon rosée par les couleur de l'astre réveillait les oiseaux endormis dans les arbres environnant gaisouillaient de concert et légèrment agacé Loodwig grogna dans son someil marmonnant qu'il était trop tôt pour ce lever.

Mais le marmonnement ce traduisit pas un glapissement avant de se redormire, en effet durant la nuit il c'était transformé en loup allongé en partie sur Marie comme une couverture naturelle, lorsque en plein milieux de celle-ci il l'avait vue frissoner.

Marie grimaça légèrement en entendant le bruit d'un animal et tira sur ce qu'il lui semblait être une couverture. Elle retira tout de suite sa main en ouvrant de grand yeux lorsqu'avant de tirer dessus elle avait senti le pelage doux et chaud de Loodwig.

Elle le regardait dans les yeux en essayant de voir au fin fond de son âme, c'était bien plus facile sur un loup que sur un humain.

Il avait sentis un tiraillement comme si on lui arrachait des poiles et lorsqu'il ouvrit les yeux il se retrouva face à ceux de Marie, si brillant et attirant.

Il était bien réveiller mais comme dans une trance hypnotique, emporté dans un rêve éveiller par ces yeux d'une beauté incomparable tout comme leur propriétaire, attendant une réaction sans même s'en rendre compte il lècha tendrement la main de la jeune fille.

Machinalement, elle essuya sa main sur un bout de sa robe en grimaçant puis regarda Loodwig. Elle voyait en lui un animal, pas un homme. Mais pour Marie, l'être humain était la pire des créatures. Elle enviait Loodwig et sa nature, elle donnerait tout pour ne plus faire partie de ce monde si cruel.

Les yeux de Loodwig montraient une profonde tristesse ainsi qu'une vulnérabilité incroyable, et débordant d'amour. Ce qui était le plus surprenant c'est que sa vulnérabilité était fort présente mais lorsqu'elle l'avait vu se battre, elle avait vraiment du mal à ressentir cela.

Le loup pris une profonde inspiration et soupira longuement, il se redressa et s'étendit comme le font tout les quadripèdes ensuite il regarda Marie et reprit machinalement sa frome humaine.

Sans même se rendre compte qu'il était nus il continuait de regarder la belle qui venait juste de se réveiller.

- Alors bien dormis?

Elle se retourna rapidement en rougissant et resta ainsi

- Je n'ai pas dormi. Et vous ?

Il n'avait donc aucune pudeur ? Comme les animaux ? Si ça continuait comme ça elle allait faire une étude comportementale chez les loups garous ...

Loodwig regarda la jeune fille rougire et se retourner en se demandant ce qu'il se passait, restant là un air perplexe sur le visage un long moment il se redit compte alors qu'il baissait le regard à la recherche des yeux de Marie qu'il n'avait plus de chemise, un coup d'oeil plus bat et il vit très vite qu'il n'y avait pas que ça qu'il manquait.

Précipitament il prit une couverture pour couvrire sa nudité avec un air confut, et rougissant encore plus que la belle.

- Je... Je suis vraiment désolé ça... Ca arrive parfois avec la transformation je...

Le pauvre ne savait plus où se mettre, elle l'avait vue complètement nus quel honte, et pourtant une toute petite partie de lui ne pouvait s'empêcher de penser.

- Est-ce que ça lui à plus? Serais-je à son goût?

Elle resta bien dos à lui et fixait la toile de la tente.

- Ce n'est pas grave, rhabillez vous je vais sortir.

Elle sortit tant bien que mal en trébuchant dans les draps et attendit dehors en chassant cette idée si peu pudique de son esprit. Elle ne pouvait quand même pas vouloir voir plus que ce qu'elle avait vu ... En réalité, elle n'avait vu que son torse et s'était retournée juste avant que ses yeux ne descendent plus bas.

Loodwig chercha après son pantalon dans les draps une fois enfiler il se dit que de toute façon elle avait déja vus bien plus et qu'il pouvait se permettre de rester torse nus, les loups ayant une température corporelle plus élevée que la moyenne il avait supporter de porter ces chemise étouffante en lin uniquement pour un souci de contenance.

Maintenant qu'elle avait vus les moindres détails de son anatomie ça ne la dérangerait surement pas, afin qu'il puisse enfin respirer un peu, même s'il n'aimait pas trop que l'ont regarde ses cicatrices, il se sentait suffisament à l'aise avec elle pour les montrer sans honte.