Ecrire tranquillement

Nouvellement internée, Helena cherchait à visiter chaque lieu afin de mieux se repérer. Elle marchait dans un long couloir, puis, resta immobile devant une porte en bois qui semblait assez vieille. Curieuse, elle l'ouvrit et écarquilla les yeux. Une pièce sombre avec un escalier se présentait devant elle. Elle descendit, scrutant les horizons, et se retrouva dans un couloir en pierre, sombre, éclairé seulement par quelques torches.

Helena lui trouvait un certain charme à ce couloir, il reflètait un peu son humeur. Elle prit un carnet et un crayon à papier qu'elle avait soigneusement cachés et se mit à écrire. Son inspiration était rythmée par les pas de ceux qui marchaient à l'étage du dessus.

Éloïse était parti pour se balader un peu pour vadrouiller sans raison dans le sanatorium, les sortis dehors n'étaient pas tout le temps autorisés pour elle. Il fallait qu'elle reste dans un endroit clos. Elle marchait dans un long couloir et elle vit une porte assez vieille en bois.

Elle avait vu qu'elle était mal fermée peut-être que quelqu'un avait déjà pénétré derrière, c'est cette raison qui la poussa à ouvrir la porte. Elle descendit les escaliers ce tenant par une rampe froide métallique car elle ne voyait pas grand-chose, l'escalier était mal éclairer. En continuant elle vit un ombre ce rapprocher, pas très rassuré. Elle cria:

- il y a quelqu'un?

Helena avait entendu les pas d'une personne qui arrivait. Elle avait alors pris soin de cacher son carnet et son crayon à papier sous sa veste.
Les pas qu'elle entendait de plus en plus descendaient l'escalier. Son coeur se mit à battre rapidement, elle avait un peu peur.
Elle décida d'aller à la rencontre de cet inconnu et s'avança vers la sortie. Néanmoins, elle essayait de ne pas faire trop de bruit.
Soudain, elle entendit une voix qui cria :

- Il y a quelqu'un ?

Son coeur n'arrêtait pas de battre la chamade. Après une courte réflexion, elle lança, la voix enrouée :

- Oui, je suis une nouvelle internée ...

Une fille venait de crier "Oui, je suis une nouvelle internée". Soulagée elle avança et Éloïse vit une jolie jeune fille, elle avait le teint clair et de longs cheveux comme Éloïse ces yeux était marron et reflétait les flambots qui éclairaient l'escalier.

-Vous m'avez fait une de ces peurs, enchanté je m'appelle Éloïse Dikens et vous?

Helena était rassurée en voyant une fille aux cheveux aussi longs que les siens. Helena enviait les yeux pétillants de la jolie fille qui sont couleurs marron et vert.
Helena se tenait immobile, à ses côtés, près de l'escalier à peine éclairé.
Elle répondit :

- A vrai dire, vous m'avez fait peur aussi. Enchantée, je suis Helena Bennett.

- Dacord j'essayerai de retenir ton prénom, excuse-moi on peut se tutoyer je préfère.

Éloïse remarqua que la jeune avait un bras dans sa veste.

-Tu as le bras dans le plâtre? ma pauvre. Et puis que fait tu là ? il fait sombre et froid, à moins que tu sois comme moi et que tu serais en train de visiter.

Éloïse avait plus d'aisance à parler avec les filles, les garçons l'impressionnaient. Et puis même si la personne en face d'elle était surement "une folle" Helena Dégageait une certaine joie de vivre.

Helena souriait à Eloïse.

- Oui, tutoyons-nous. Je retiendrai le tiens ! [...] Non, je n'ai pas de bras de le plâtre.

Helena, gênée, lui montra son carnet où elle répertorie tous ces écrits. Elle continua :

- Oui, je visite. Et puis, je trouve ce lieu calme pour écrire.

Eloïse avait l'air sympathique. Helena lui souriait facilement.

-Ah tu écris, c'est bien ça, on m'a souvent dit d'écrire par ce que c'était thérapeutique. Mais bon on peut très bien écrire pour le plaisir. Tu écris quoi comme genre de texte?

- Oui, j'écris entièrement pour le plaisir aussi. Je note quelques impressions que j'ai sur la vie, et sinon, j'écris un drame qui permet de m'évader un peu de ce monde. Toi, tu écris aussi ?

-C'est bien mais bon un drame ça me ferait plus de mal qu'autre chose. Non moi je n'écris pas je ne suis pas très doué pour ça, mais je dessine. Tu aimes ce genre d'endroit moi il me donne la chair de poule.

- Oui, enfin, écrire un drame m'aide à comprendre que je ne suis pas la seule à plaindre. En tout cas, je pense qe t'arriverai quand même à écrire bien. Et tu dois bien dessiner. Je le trouve simple et calme. Un endroit idéal pour écrire et m'évader dans un monde d'utopie.

Eloïse sourit.
- Je comprend. Tout le monde a besoin de ce libéré en écrivant ou en faisant autre chose. Et oui, je dessine assez bien. Mais bon je manque encore de technique.

Helena sourit à son tour.

- Oui, assurément vrai. Tu me montreras tes dessins ?

- Oui bien sûr.

Un courant d'air passa dans les escaliers, Éloïse frissona.

-Bon je vais remonter il fait froid ici et je vais te laisser écrire. Cette rencontre fut sympathique. Je te dis à plus tard.

- Oh, tu ne me dérangeais pas tu sais ! Oui, bien sympathique en effet, à une prochane.

Helena regarda Eloïse, puis elle sortit son calpin assorti de son crayon à papier, et s'imprégna dans les lignes fines et bleues qui ornaient le papier.

(Hum Elain tu peux me dire ce que je fait là moi ? xD)

(Ooooooh désolée ! Quand j'ai écris ça, je ne devais pas être réveillée. >_<)

(Pas grave t'inquiète ! Oh j'en profite pour dire que je suis privée d'ordi jusqu'a mon bac donc -ok je transgresse en ce moment- je ne pourrais pas répondre ^^)

( Privée d'ordi ? Aie. Bon courage pour ton bac ^^ )